Mon bilan… de A à Z

Posté le 3 décembre 2012

Avec le premier Conseil communal de la législature 2013 – 2019, c’est l’occasion de tirer un bilan de ma première année en tant qu’échevin. Rassurez-vous, je ne veux pas vous assommer avec un barbant catalogue de réalisations, mais bien avec des impressions, des clins d’oeil, des anecdotes.

Tout cela au rythme de l’alphabet. Bonne lecture !

 

A comme AQUALAINE : asbl chapeautant le Centre touristique de la Laine et de la Mode et la Maison de l’Eau, Aqualaine est centrale dans la politique touristique, et dans la stratégie autour de l’image de notre ville. Je suis heureux d’en être le président !

Prêt à toutes les folies pour dynamiser Aqualaine !

 

B comme BASKET : Si ma saison 2011-2012 fut excellente, il n’en fut pas exactement de même pour le RBCVP ! Fan de la première heure, j’essaye de ne manquer aucun match à domicile, et j’essaye de faire autant de déplacements que possible, même si ce n’est pas toujours simple. J’espère que les 6 saisons à venir seront aussi bonnes pour eux que pour moi…

 

C comme CCE : La bonne surprise de mon année. Alors que beaucoup voient le Conseil communal des enfants comme un gadget, j’ai découvert dans le CCE un groupe de jeunes ultra motivés à l’idée de changer les choses. Les enfants ont un regard critique sur beaucoup de sujets, et très souvent sur des sujets qui échappent aux adultes, y compris aux jeunes adultes. Leur implication et leur dynamisme ont permis d’améliorer le quotidien de certains Verviétois, et le CCE leur donne en retour la possibilité de devenir des adolescents soucieux de leur environnement.

 

D comme DOUTES : Ils sont inévitables, mais inhérents à toute fonction ! Je n’en ai évidemment pas été épargné, mais je pense que les doutes sont la preuve qu’il y a une réflexion derrière chaque décision, et que nous ne fonçons pas tête baissée.

 

E comme ÉLECTIONS : Les élections, et la campagne électorale qui a précédé, ont été un agréable moment à passer. Si le reste de l’année, on est amené à rencontrer des tas de personnes différentes, c’est encore plus vrai durant la campagne électorale. Dans tous les quartiers, dans toutes les fêtes, des Verviétois de tous bords politiques engageaient la conversation avec moi, sur des thèmes divers et variés. Un vrai échange enrichissant ! Le soir du 14 octobre, je m’attendais à progresser, mais aucunement à récolter plus de 1300 voix ! Cette soirée, la veille de mon 29e anniversaire, restera donc longtemps gravée dans ma mémoire !

 

F comme FAX : Mon fax ne fonctionne toujours pas !!! J’espère qu’à présent, on va me régler ce problème… 😉

 

G comme GREETERS : Le projet Greeters me tient à coeur car il démontre qu’avec des idées et peu de moyens, on peut réaliser des choses intéressantes. Durant la campagne, j’ai proposé 14 idées simples pour Verviers, dont la grande majorité ne coûterait quasiment rien au contribuable : elles nécessitent juste une volonté politique, quelques études, un maigre budget de lancement. Dans les compétences qui m’ont été confiées cette année, j’ai du avant tout faire preuve d’imagination pour les moyens dont je disposais. Implanter les Greeters à Verviers, ce n’est rien d’autre que ça : de l’imagination et de la volonté !

Pour les curieux qui voudraient en savoir plus, vous pouvez visiter www.greeters.be.

 

H comme HÔTEL DE VILLE : Qui sait, ce sera peut-être un jour mon bureau ? 😉 Sérieusement, je pense que la restauration de l’Hôtel de Ville doit inspirer l’ensemble des responsables locaux de l’absolue nécessité de préserver notre patrimoine exceptionnel. Petit à petit, j’ai l’impression qu’ils sont de plus en plus nombreux à s’en rendre compte. Notre patrimoine, c’est un de nos plus grands atouts, et notre plus belle carte de visite à l’extérieur, donc investissons là-dedans !

 

I comme ISTASSE : Jean-François Istasse, ancien échevin de la Culture, un collègue que j’apprécie et qui est LE spécialiste des clips de musique sur Facebook : Rihanna, Lady Gaga, et j’en passe, il aura partagé des dizaines de vidéos avec ses contacts. Mais la vidéo qui aura fait le plus de bruit restera sans conteste celle où il prend part à un flash-mob dans le centre-ville. À ses côtés, j’ai été tout surpris de le voir littéralement tomber sur moi. Fidèle à lui-même, il a gardé le sourire, et s’est remis à danser !

 

J comme JAPON : Ce fut une de mes toutes premières expériences en tant qu’échevin. En l’absence du Bourgmestre, et en ma qualité d’Echevin du Tourisme, j’ai eu l’honneur de recevoir une équipe de télévision japonaise dans notre superbe Hôtel de Ville fraîchement restauré. Avec l’aide de la Seigneurie de la Vervi-riz, nous leur avons réservé un accueil digne de chefs d’état !

En compagnie de Catherine Seto, la présentatrice japonaise qui m'a demandé si j'étais marié...

Je retiens tout particulièrement la question qui m’a été posée par la présentatrice : «Êtes-vous marié ?»… ce qui a enflammé les journalistes locaux et les caricaturistes… et inévitablement, a enflammé les discussions à la maison aussi !

 

K comme KILOGRAMMES : J’en ai gagné, j’ai en perdu… Une chose est sûre, ce boulot n’est pas idéal pour garder la ligne ! Entre les repas qu’on manque et les repas un peu trop riches, difficile de trouver un juste milieu… Je vais faire un effort ! 😉

 

L comme LINAIGRETTES : La classe de 6e primaire des Linaigrettes a été la toute première à m’inviter, en tant que nouvel Echevin de la Jeunesse. Pendant deux heures, j’ai expliqué le fonctionnement d’une commune, de l’état, et j’ai également pu répondre à leurs questions, très nombreuses et très intéressantes. Par la suite, ils m’ont parlé de leur projet de réduction et de tri des déchets, que j’ai immédiatement apprécié et appuyé. Récemment, en raison de leur engagement profond en faveur de l’environnement, ils ont été choisis par Intradel pour lancer l’opération «Moins d’emballages dans mon cartable».

J’espère que leur dynamisme trouvera un écho dans toutes les autres écoles verviétoises.

 

M comme MARIAGES : J’en aurais célébré presque 200 en un an ! Certes, cela veut dire se lever tous les samedis matins, après une longue semaine… mais quel plaisir ! Non seulement c’est une des rares occasions de croiser autant de personnes qui ont le sourire, mais vous êtes également le témoin privilégié (pour ne pas dire «acteur») d’un des moments les plus importants de la vie des personnes que vous avez en face de vous ! Et certains me le rendent bien, puisque j’ai été invité à la soirée de mariage à plus d’une reprise !

Bien entendu, les articles 212 et suivants du Code civil n’ont plus aucun secret pour moi, je suis devenu un spécialiste du droit matrimonial ! 😉

 

N comme NUMÉRO VERT (0800/21.105) : C’est un projet qui a pris plusieurs mois de travail, et auquel je me suis attelé dès mon entrée en fonction. Prenant exemple sur Schaerbeek, qui collectionne les bons points en matière de propreté publique, nous avons mis ce numéro vert sur pied à partir du mois de janvier. Les statistiques d’utilisation sont bonnes, mais mon successeur devra améliorer la communication à la population, afin que ce numéro soit un véritable réflexe pour l’ensemble des Verviétois. Je suis persuadé que grâce à cet outil (notamment), les résultats de propreté publique à Verviers seront bien meilleurs d’ici trois à quatre ans.

Avec un peu plus de communication, le numéro vert peut devenir l'outil incontournable du combat pour la propreté à Verviers.

 

O comme OPÉRATIONS : Les Opérations coup de poing, et les Opérations flag’, c’est une réussite de l’année écoulée. Pour rappel, les premières servent à nettoyer de fond en comble un quartier, mais pas uniquement : cela s’accompagne d’une phase de prévention et sensibilisation en amont, et d’une phase de répression en aval. Les secondes sont menées conjointement avec la Police pour attraper en flagrant délit les auteurs de délinquance environnementale.

J’espère que le nouvel Echevin des Travaux et de l’Environnement fera grand usage de ces opérations et enregistrera d’excellents résultats, surtout sur les Opérations flag’ !

 

P comme PRESSE : On a la chance à Verviers d’avoir une presse locale très active : L’Avenir, La Meuse et Télévesdre sans oublier d’autres comme la RTBF radio (et d’autres encore), participent pleinement à la vie démocratique de notre cité. Nous ne sommes pas toujours d’accord les uns avec les autres, mais je pense que leur présence, leur implication et leur dynamisme font beaucoup de bien au débat d’idées à Verviers !

 

Q comme QUARTIERS : Nous sommes tous originaires d’un quartier de Verviers, et forcément nous restons attachés à celui-là. Ayant grandi à Ensival, j’ai pris plaisir à développer, aider et suivre des dossiers pour Ensival, mais la chance de devenir échevin, c’est justement d’apprendre à (mieux) connaître les autres coins de votre ville. Ainsi, vivant à présent rue du Brou, j’ai une sensibilité particulière aux problèmes rencontrés par les riverains et les commerçants de l’hypercentre, notamment en matière de mobilité, ou de parking. Par ailleurs, j’ai beaucoup travaillé avec des classes ou des associations de Stembert. Et ces expériences valent pour chaque quartier – ou village – de notre commune.

 

R comme ROULEZ JEUNESSE : A peine entré en fonction, j’ai eu à accueillir les élèves de rhéto de plusieurs écoles verviétoises à l’occasion de Roulez Jeunesse, qui a lieu chaque année à Verviers-Ouest. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par l’organisation de cette journée destinée à sensibiliser les jeunes futurs conducteurs aux dangers de la route. La projection de mini-films ultra réalistes, suivi de stands à la fois ludiques et éducatifs, font à coup sûr réfléchir ces centaines des jeunes sur l’importance de faire attention à la sécurité au volant : ceintures de sécurité, vitesse, consommation d’alcool et de drogues, pression des pneus, conduite défensive, etc.

Assurément, cette journée a une véritable valeur ajoutée pour nos jeunes !

 

S comme SAINT-NICOLAS : L’organisation d’une véritable soirée de Saint-Nicolas des Rhétos a débuté lorsque j’étais encore conseiller communal. Notre constat était le suivant : les rhétoriciens qui fêtent la Saint-Nicolas passent la soirée loin de Verviers, et pour ce faire, se déplacent dangereusement, vers des soirées parfois lointaines.

Depuis quatre ans, nous prenons beaucoup de plaisir avec les co-organisateurs à organiser cet événement qui prend chaque fois plus d’ampleur !

 

T comme TÉLÉCOMMUNICATIONS : Sincèrement, je me demande comment ils faisaient avant ! Entre le gsm et les mails (mais pas le fax, voir lettre F), le métier d’échevin nécessite d’être hyper connecté. Plus de batterie, pas de connexion : ce sont à chaque fois des mini catastrophes ! 🙂

 

U comme UTOPIE : «Il n’y a pas de grande réalisation qui n’ait été d’abord utopie». Voilà ! Tout n’est-t-il pas dit dans cette maxime ? Ne nous interdisons pas de rêver, ou de voir (très) grand ! Lorsque nous pensons notre ville, notre région, notre pays, voyons grand, soyons utopiques (ou laissons les autres nous qualifier d’utopiques), et avançons !

 

V comme VESDRE : Notre rivière, malheureusement souillée par des gens peu scrupuleux (participez aux opérations de nettoyage, vous serez surpris de voir tout ce qu’on y trouve), mérite qu’on la mette davantage en valeur ! La rue Jules Cerexhe contribue à ce que les gens lui portent un regard différent ; à d’autres endroits, c’est tout aussi envisageable, comme aux Récollets, où les travaux débuteront en 2013, et pourquoi pas derrière les Gérardchamps, là où il y a tout un énorme quartier à rénover ? Je souhaite que les Verviétois puissent voir la Vesdre comme un élément à part entière de leur ville, et non pas juste comme une rivière qui passe par là…

 

W comme WEB : Le web, outil indispensable pour communiquer aujourd’hui, aura été au centre de l’année écoulée. À travers, premièrement, ce site Internet, que j’ai voulu dynamique, avec des articles fréquents, des vidéos, une revue de presse et des commentaires. Mais aussi, évidemment, avec Facebook, Twitter ou encore Foursquare (de manière plus anecdotique), en postant des statuts, des commentaires, des actualités, des photos, qui ont parfois fait débat. Et c’est là tout l’intérêt de ces outils !

 

X comme XÉNARTHRE : Bon, trouver un mot en X qui ait un quelconque rapport avec ma première année d’échevin, c’est en fait impossible. Si j’avais été responsable de la Culture, j’aurais peut-être pu placer Xylophone… Alors au lieu de cela, je vous invite à découvrir avec moi ce qu’est un Xénarthre : il s’agit d’un «mammifère édenté américain semblable au paresseux, au tatou ou au fourmilier». Merci qui ?

 

Y comme Y’A QU’À : La phrase la plus facile à prononcer pour tous ceux qui critiquent. Heureusement, certains ont plus le sens des réalités, et savent qu’il n’est pas toujours aisé de changer les choses dans le sens qu’on veut, à la vitesse qu’on veut. Mais ceux que j’appelle «les y’a qu’à» critiquent souvent sans savoir, et surtout, souvent, sans avoir jamais rien accompli eux-mêmes. J’en ai croisé quelques-uns sur l’année écoulée, et je m’attends à en croiser encore beaucoup, malheureusement ! 😉

Les "y'a qu'à" ont critiqué, par exemple, le projet chewing-gums. Mais ce sont souvent les derniers à venir avec des propositions concrètes pour solutionner les problèmes !

 

Z comme ZORRO : «Le Zorro du Tourisme verviétois», c’est comme cela que m’a appelé La Meuse après que j’aie réglé les problèmes de ressources humaines au sein des structures touristiques de Verviers, à savoir la MTPV et le CTLM. Cela m’a bien fait rire !.