Sus aux mégots !

Posté le 1 mars 2012

La malpropreté publique, ce ne sont pas que les dépôts illégaux (ou clandestins). Certes, ceux-ci ont un impact visuel (au moins) très fort sur la population, mais ils ne représentent qu’une facette du combat que nous voulons mener.

 

A côté de cela, il y a ce qu’on peut voir chaque jour, un peu partout : cigarettes, crachats (pas toujours simples à voir, mais soit !), chewing-gums. Je me suis promené hier sur la Place Verte et j’ai constaté avec effroi l’ampleur de ces phénomènes : si les crachats disparaissent avec la pluie, si les mégots de cigarette sont balayés régulièrement, les chewing-gums eux viennent colorer (façon de parler !) le sol de manière définitive.

 

En attendant de trouver une solution satisfaisante pour ces derniers, c’est-à-dire une solution qui permette de traiter efficacement le problème à moindre coût, tout en l’alliant à des mesures de communication et de répression soutenue, j’ai décidé de m’attaquer aux mégots de cigarette, car il y a là quelque chose à faire maintenant, tout de suite.

A Verviers, à chaque fois qu’on remplace une poubelle publique, on installe une nouvelle, dotée d’un petit cendrier sur le dessus. Ce sont des infrastructures utiles, mais à côté desquelles on continue à trouver des mégots jonchant le sol. C’est regrettable que des personnes ne puissent faire les 5 mètres nécessaires pour aller déposer leur mégot à l’endroit destiné à cet effet, et préfèrent jeter cela à terre, pensant qu’après tout, quelqu’un passera bien balayer derrière…

Et puis il y a tous les endroits qui ne sont pas dotés d’équipements adéquants, et auxquels la solution de facilité reste de jeter son mégot à terre.

 

Que ce soit dans un cas ou dans l’autre, on ne peut pas rester les bras croisés. Un premier moyen d’action est de doter la ville, à chaque fois que c’est possible, de ces petits cendriers, soit intégrés à la poubelle publique, soit indépendants. Installer ces équipements, et veiller à ce que le public les utilise, cela va de soi. Et pour tous ceux qui ne veulent toujours pas faire l’effort, sanctionner.

Un deuxième moyen d’action, plus ponctuel, est de distribuer aux passants (fumeurs…) des cendriers de poche. Cela peut sembler anecdotique, mais le but n’est évidemment pas de distribuer ces petits objets de manière « industrielle », comme des cadeaux promotionnels. Mon intention est bien que les personnes qui seront en charge de les distribuer, engagent une discussion avec les personnes qui recevront un cendrier, afin de les sensibiliser sur l’utilisation de cet objet bien pratique, et premier support du combat pour la propreté de notre ville en 2012.

 

La Ville en a fait faire 3000 exemplaires. Ainsi, nous pouvons espérer que la distribution se fera en plusieurs temps, afin de diffuser les effets de cette campagne sur plusieurs semaines.

 

Je suis très optimiste sur la réussite de cette initiative, mais il ne faut pour autant pas tomber dans la naïveté : il y aura encore de nombreuses personnes qui jettent leur mégot à terre, sciemment ou non. Mais la propreté publique, je l’apprends chaque jour davantage, c’est un combat perpétuel et une attention qu’il ne faut jamais relâcher !.