J – 2 : Les langues comme catalyseur du renouveau économique

CONSTAT

Premier constat : Verviers est idéalement située au centre de l’Euregio, un triangle couvrant de grandes villes allemandes, belges et néerlandaises. Ainsi, la cité lainière est à 53 minutes de route du centre d’Aix-la-Chapelle, 44 minutes de la Place Saint-Servais de Maastricht, et à moins de 25 minutes du centre d’Eupen.

Deuxième constat : les jeunes Eupenois maîtrisent l’allemand et le français, parfois à la perfection. Généralement, l’apprentissage de l’anglais ou du néerlandais ne leur pose ensuite aucun problème. À l’inverse, il ne se trouve pas beaucoup de Verviétois – en tous cas, c’est certain, pas suffisamment ! – bilingues, trilingues, ou quadrilingues.

Or, si la connaissance des langues n’est pas une compétence exclusive pour décrocher un job, elle fait tout de même office de passeport pour l’emploi… particulièrement si elle permet aux jeunes d’être plus mobiles.

MESURE

Il y a une véritable réflexion à mener sur l’enseignement des langues étrangères à Verviers !

Il faut augmenter les moyens qui permettent aux étudiants de se former aux langues. Nous devons notamment développer l’offre des classes en immersion ou au moins proposer quelques heures en langue étrangère, si possible avec des « native speakers ».

Il faut mettre en place un réseau pro-actif dans l’Euregio pour favoriser les échanges scolaires et culturels entre les étudiants. Nous devons, également, notamment collaborer avec la Communauté germanophone.

OBJECTIFS

Permettre aux jeunes Verviétois de disposer de plus d’atouts (de poids !) au moment où ils entrent sur le marché du travail. Car à compétences égales, celui qui connaît une, deux voire trois langues étrangères, aura toujours la préférence.

Permettre aux jeunes Verviétois de regarder vers l’Allemagne et les Pays-Bas, tout proches, pour trouver un boulot. Tout en continuant à vivre dans la région qu’ils aiment, il y a d’intéressantes perspectives de carrière de l’autre côté des frontières.

MOYENS

C’est un chantier qui demande d’étudier l’impact réel de l’enseignement en immersion, qui impose de faire des choix stratégiques réfléchis (quelle école ? quelle langue ? …), qui implique des investissements concertés avec la Communauté française pour recruter des professeurs «native speakers», et qui demande aussi l’investissement du niveau de pouvoir compétent pour engager les écoles secondaires dans le même mouvement.

Plus modestement, les échanges linguistiques avec des écoles d’autres régions et d’autre langue, demande une implication plus locale, au niveau des écoles elles-mêmes..

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