Les berges de la Vesdre de nouveau nettoyées

Posté le 23 avril 2012

Après l’édition d’octobre, nous avons remis le paquet ce week-end en bord de Vesdre, puisque Verviers participait, comme de coutume, à l’Opération Rivières propres.

Le principe vous est connu : avec l’aide de nombreux bénévoles, donner un coup de balai tout le long de la Vesdre sur notre territoire communal, en sachant qu’il y a des « points noirs » sur ce parcours, comme par exemple derrière les Gérardchamps ou comme nous l’avons constaté récemment près des Couvhalles.

Mais cette fois-ci, nous ne nous sommes pas contentés des bénévoles « habituels » : fort de mes compétences, qui allient entre autres l’Environnement et la Jeunesse, j’ai demandé à ce que cette journée particulière soit intégrée dans le programme du Conseil communal des enfants. C’est donc plusieurs jeunes filles et garçons de 11 ans qui ont participé au grand nettoyage de printemps, aux côtés des ados et adultes, habitués ou non.

Du personnel communal, des bénévoles motivés (et je tiens à saluer ici les membres du Terrain d’Aventure de Hodimont, qui sont des assidus !), des élus du CCE… mais aussi des outils parfois bien utiles, comme cette grue que nous avons utilisée pour faciliter et accélérer le travail de ceux qui avaient les pieds dans l’eau (ou dans les déchets) !

 

Si l’Opération Rivières propres a pour but premier de rendre un peu de dignité à nos cours d’eau, et chacun sait à Verviers que la Vesdre bénéficie grandement de ces initiatives, je suis mal à l’aise avec l’idée que l’on nettoye tout, et que certains viendront « garnir » à nouveau les berges d’ici très peu de temps.
C’est pourquoi nous devons insister sur la sensibilisation (et parler de cette journée, dans la presse, sur Internet, peut aider), pour éviter que cela n’arrive encore, et pour conscientiser la population (et autant que possible celle qui se rend coupable d’une telle délinquance environnementale) sur les conséquences d’une telle pollution, en ce compris les coûts directs (nettoiement etc.) et indirects (image de Verviers, tourisme, etc.) pour l’ensemble de la population.

C’est pourquoi nous devons aussi et surtout, dans ce cas-ci, insister sur la répression. Car rien ne justifie qu’on aille jeter dans la rivière ses poubelles, des canettes, des pneus, une poussette, de la tôle, ou que sais-je encore, car l’imagination des délinquants environnementaux est sans limites !
Ce n’est pas tâche aisée, d’abord car la Vesdre traverse notre territoire sur plusieurs kilomètres, ensuite parce que les endroits « privilégiés » des délinquants sont extrêmement isolés et connaissent très peu de mouvement.
Certains disent que les caméras de surveillance ne font que déplacer la délinquance. Je pense que placer des caméras de surveillance placées intelligemment dans ces endroits stratégiques et isolés peuvent dissuader les auteurs des faits, et les obliger en effet à se déplacer vers des lieux non couverts par les caméras… lieux qui seront, volontairement et logiquement, situés plus près de voies de circulation, et d’une certaine animation… en espérant donc que cela freine les responsables de ce genre de forfaits !

A côté de ce dispositif, il nous faut continuer à faire de l’environnement – et de la propreté publique – une des toutes grosses priorités des responsables politiques et des forces de police locales ! C’est en punissant ceux qui salissent et polluent, et en les punissant sévèrement, que nous les dissuaderons de recommencer !

 

La propreté publique doit être une priorité, et vous n’entendrez pas un responsable politique verviétois dire le contraire.

Je regrette cependant que, comme pour l’Opération Rivières propres d’octobre dernier, tous ceux qui disent que la propreté publique est prioritaire, ne le démontrent pas dans leurs actes : ce samedi, sur 37 élus du Conseil communal, nous n’étions que deux (!) présents. Entre dire et faire, il y a de la marge….