Présentation

Ma famille

Entre ma sœur Virginie et mon frère Raphaël, j’ai très tôt été forcé à apprendre à débattre pour qu’on m’entende !

Né le 15 octobre 1983 à Verviers, j’ai vécu le plus clair de mon temps à Ensival avec ma famille : Virginie ma sœur, Raphaël mon frère, tous deux plus âgés que moi, et mes parents. Mon père est médecin de famille, toujours à Ensival, et ma mère l’a aidé dans sa fonction et nous a élevés.

Ma vie à Verviers

De mes primaires à SFX1, je garde d’excellents souvenirs, notamment lors d’excursions comme ici à Bierset

Ma scolarité commence à Saint-François-Xavier où j’y ai passé 6 années en primaire. Longtemps après cette période, je garde de nombreux contacts avec d’anciens camarades de classe, comme mon ami Julien Vargas, aujourd’hui célèbre dans le monde du théâtre. C’est à cette époque également que naît une passion, à laquelle je donnerai de nombreuses heures de ma vie : le football. J’ai en effet rejoint le RFC Heusy à 5 ou 6 ans, et c’est toujours dans ce cercle que j’évolue aujourd’hui, après des passages en équipes de jeunes au RCS Verviers, à Aubel et Jalhay. J’ai porté le maillot de l’équipe première heusytoise, mais un vilaine blessure et mes études m’ont éloigné des terrains, même si le dimanche matin est toujours consacré au football, et le vendredi soir au futsal.

À l’heure des humanités, j’ai émigré (provisoirement) à Saint-Roch à Theux. Là, j’ai découvert une école stricte mais au cadre splendide, avec cet immense parc pour cours de récréation. Mais au-delà du cadre, j’y ai découvert le dynamisme des professeurs, lesquels m’ont permis de connaître de nombreuses et nouvelles expériences : excursions culturelles en Belgique, échange linguistique à Genk, voyage au Danemark, découverte de l’Europe de l’est, ou encore, de manière plus ludique, les sports d’hiver organisés par Mr Dumont en Italie !

Un peu distrait de l’école, les dernières années sont un peu plus difficiles, et je suis finalement diplômé en juin 2003 à l’Institut Saint-François-Xavier, où je suis retourné entretemps.

De cette période de ma vie, je garde un excellent souvenir et de nombreux amis qui m’entourent toujours aujourd’hui !

Mes études

En tant que président du Conseil des étudiants à Léon-Eli Troclet, j’ai dû m’investir pour défendre les intérêts des étudiants

Après l’école, il me fallut choisir des études supérieures. C’est la Haute Ecole Léon-Eli Troclet qui allait m’accueillir, en communication ; je marchai sur les traces de mon frère, lui-même diplômé de cet établissement quelques années auparavant. Mon adaptation à cet enseignement fut très rapide, et dès la première session d’examens, les choses se passent à merveille !

Mais les études, ce sont aussi des stages, cruciaux pour façonner mon avenir professionnel : en 2004, c’est à la cellule des Evénements de la Ville de Verviers que je fis mon premier stage, avant de travailler 4 mois, en 2006, au 12 Rue de la Loi, au Cabinet des Finances.

Je sors diplômé en communication, avec distinction, en juin 2006, soit quelques mois avant le scrutin communal de cette année.

Durant mes études, j’ai découvert la vie «loin de la maison», en kot, et je me suis également investi dans de nombreuses activités «extra-scolaires», parfois folkloriques, et je suis devenu, en 3e année, le président du Conseil des étudiants de Haute Ecole Léon-Eli Troclet.

En septembre 2007, mon parcours se poursuit et j’intègre l’Université de Liège en sciences politiques, après une année passée à l’IHECS à Bruxelles en journalisme, année que j’ai dû avorter. Etudier les sciences politiques était un choix logique et guidé par mon élection en octobre 2006 au poste de conseiller communal de Verviers.

Il a d’abord fallu passer par une année préparatoire, une «passerelle», très difficile, avant d’entamer le master en Relations internationales. J’ai achevé mes études en présentant mon mémoire en août 2010, qui traitait de l’OTAN.

Je suis vraiment conscient de la chance que j’ai eue de pouvoir fréquenter le milieu universitaire, ce microcosme, cet endroit d’échange entre étudiants. Je garde un merveilleux souvenir de mes années d’études.

Le premier travail

Lors de mon année au Parlement fédéral, avec Kattrin Jadin

En octobre 2010, je suis engagé par la députée Kattrin Jadin comme collaborateur politique pour remplacer Thomas Cialone, échevin à Ans. Je vois ce premier emploi comme un honneur : avoir pour lieu de travail le Palais de la Nation, ce n’est pas commun !

En tant que collaborateur politique d’une députée, j’ai connu une année particulière, puisque j’ai travaillé au Parlement sans jamais connaître un gouvernement de plein exercice. Pour autant, le travail ne manquait pas, et même durant cette période difficile, nous avons débloqué de nombreuses situations difficiles, et nous avons avancé sur de nombreux dossiers qui pourront simplement être mis en place par la prochaine majorité.

Non, les députés fédéraux (et leurs collaborateurs) ne sont pas les «chômeurs les mieux payés du pays», comme on l’entend parfois. Bien au contraire, sans gouvernement, leur marche de manœuvre n’en est que plus grande !

Je veux remercier ici Kattrin Jadin, ma collègue au Parlement Annabelle Mockel, par ailleurs conseillère communale à Eupen, ainsi que l’équipe du Parlement dirigée par Monsieur Daniel Bacquelaine.

Mais avant cela : 2006 : le premier mandat !

Je n’ai évidemment pas attendu 2006 pour m’engager en politique. C’est depuis 2003 que je suis actif aux Jeunes MR et que j’ai commencé à participer à différentes manifestations du parti.

Avec le temps (et la maturité), mes opinions se sont muées en convictions, et je suis aujourd’hui plus qu’épanoui au sein de ma formation politique. J’ai grandi sous l’époque du duo Didier Reynders – Louis Michel, qui, avec le recul, était un binôme complémentaire avant le départ du dernier nommé pour l’Europe.

Chez nous, c’est évidemment Pierre-Yves Jeholet qui est incontournable, et que j’ai la chance de côtoyer depuis plusieurs années ; chez Pierre-Yves, j’admire notamment sa capacité à mobiliser et enthousiasmer les militants. Pour s’en rendre compte, il faut vivre une campagne électorale avec Pierre-Yves : à son QG de Xhendelesse, c’est l’effervescence, entre les colleurs d’affiches, l’équipe de ravitaillement, et les autres.

Et puis, plus proche encore, c’est inévitablement Catherine Lejeune qui a marqué mes premières années au MR. Quel bonheur d’être aux côtés d’une personne intègre, droite, et incollable sur ses dossiers, que Catherine ! Elle restera pour moi un exemple à suivre, tant son honnêteté et sa droiture sont des qualités rares dans le milieu politique.

Pour en revenir à moi, je figure en 2006 en 14e position sur la liste du MR aux élections communales à Verviers. À bientôt 23 ans, avec une position aussi reculée sur la liste, et disposant de peu de moyens, je base ma campagne sur la proximité, et je décroche ainsi le 6e et dernier siège dévolu au MR au Conseil communal.

Ce jour fut un grand jour pour mes proches et moi, et c’est avec une grande fierté que j’ai endossé le costume de conseiller communal. Une grande fierté, mais également conscient des responsabilités qui m’incombaient, d’autant plus que le MR était dans la majorité.

Après 5 ans en tant que conseiller communal, et suite à la démission de Catherine Lejeune, je prête serment le 5 septembre 2011 comme 8e échevin de la Ville de Verviers.

Une année intense, et les élections en point d'orgue

C’est une année très intense qui s’est engagée en septembre 2011. Pensez-vous donc : il fallait tout à la fois assumer la charge professionnelle que représente le mandat d’échevin et auquel je me suis consacré à 100%, se faire connaître des Verviétois, et préparer, mine de rien, le scrutin qui s’annonçait.

Mon collaborateur et moi n’avons donc pas ménagé nos efforts pour être présents sur tous les fronts : la propreté publique, enjeu majeur pour les Verviétois ; la jeunesse, les citoyens de demain ; le tourisme, un challenge important pour l’économie locale ; et la coopération au développement, autrefois parent pauvre de la politique, à laquelle nous avons rendu des couleurs !

Bref, c’est avec le sentiment du devoir accompli – même si on a toujours un goût d’inachevé en bouche – que nous avons abordé les élections de 2012.

Elles furent un grand succès. Pour le MR d’abord, et sur un plan plus personnel ensuite. J’en profite pour vous remercier encore une fois pour la confiance que vous m’avez accordée. Aujourd’hui, je vis cette confiance avec le sens du devoir, et j’ai plus encore qu’avant l’envie de me démener pour ne pas décevoir les Verviétois qui ont cru en nous… et tous les autres !

 

La suite, elle reste à venir, et elle s’écrira (encore une fois) avec vous…