« Investir dans une start-up : audacieux mais motivant »

Posté le 26 février 2019

« Investir dans une start-up : audacieux mais motivant »

 

Pour ceux qui ont l’entrepreneuriat chevillé au corps, des formes d’investissements directs dans de jeunes entreprises existent. L’intérêt est, entre autres, de servie l’économie réelle. En plus, prendre des parts dans une société qui démarre peut être intéressant fiscalement (Voir Tax Shelter PME).

 

  1. Le crowdfunding

 

Le financement participatif décolle depuis 2 ans maintenant chez nous. Le principe ? Une plateforme internet publie des projets à financer portés par des start-up ou des PME confirmées. Les investisseurs se limitent en général à de petits montants : entre 150 et 3.000 euros par personne et par campagne. Les plateformes belges doivent être agréées (par la FSMA), de plus elles pratiquent une sélection drastique des projets de façon à soumettre les plus sécurisants aux candidats investisseurs

 

  1. Les Business Angels

 

Être un Business Angel signifie bien davantage que de placer son argent ! L’investisseur accepte aussi de donner de son temps, de partager son expérience, d’ouvrir son carnet d’adresses. L’aspect humain est fondamental. Entre un Business Angel et des néo-entrepreneurs, il y a toujours une rencontre et des affinités qui se créent …

En Wallonie et à Bruxelles, ces « anges » travaillent en réseau, et leur groupe de référence s’appelle Be Angels. Les start-up font l’objet d’une sélection organisées en étapes (ils reçoivent 350 demandes de financement par an). Vingt seulement décrochent un financement. Les Angels achètent des parts de ces start-up pour une durée déterminée (3, 5, 7 ans …) C’est à la sortie qu’ils se rémunèrent pour l’essentiel, en revendant les actions et en encaissant une plus-value. Du moins si les néo-entrepreneurs ont réussi !

 

Source : UCM Magazine, février 2019